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Historique

Au commencement, était la plante avec tous ses pouvoirs :

 

  • nourricier,
  • guérisseur,
  • tinctorial.....

 

puis, vint l'humain, notre ancêtre, qui sut reconnaître tous ces pouvoirs dans l'humble compagne végétale. Comment a-t-il fait ? mystère.....

Différentes techniques tinctoriales devaient coexister : la teinture à chaud (décoction , mordançage) et la teinture végétale par fermentation, à température ambiante.

Ce savoir a perduré, s'est transmis de génération en génération, de maître(sse) à apprenti(e)... puis la technique de la teinture végétale par fermentation a été oubliée en France et en Europe, conséquence des expulsions des juifs et des musulmans, puis des édits de Colbert en 1671.

Le choix des plantes tinctoriales utilisées pour la teinture s'est trouvé fortement réduit et réglementer ainsi que les techniques de teinture/la technique par mordançage fut la seule autorisée par les édits( c'est un procédé bien plus rapide que la teinture végétale par fermentation, mais la tenue de la couleur dans la durée est bien plus éphémère, en témoigne l'état actuel des tapisseries des XVIIeme et XVIIIeme siècles ).

Après les édits de Colbert, les ateliers de teinture ont dû utiliser mordants et chauffage pour avoir le droit de vendre leurs services.

Enfin, les découvertes de colorants organiques de synthèse remplacent rapidement les teintures végétales.

Des recettes décrivant la teinture végétale par mordançage nous sont parvenues lien.

Pour la teinture végétale par fermentation, il n'y a, à ce jour, aucune trace écrite, ce qui fait dire aux historiens que cette technique n'a jamais existé !!!

Les ateliers devaient jalousement garder leurs secrets et tours de mains. Et puis, comment définir, de façon précise, le goût, l'odeur, la consistance, la couleur du liquide qui déterminent qu'un bain de teinture est prêt à être utilisé......